1,2,3 ... Soleil ?

Récemment, j’ai appris quelque chose qui m’a quelque peu stupéfié. Saviez-vous –et ceux qui lisent religieusement le 20minutes du matin le savent sûrement déjà – qu’on a découvert une nouvelle addiction ? Comprenez-bien, quand je dis « on » je parle des spécialistes de l’addictologie (si si), moi j’ai rien découvert du tout, hein. Bref, donc, une nouvelle addiction, je disais : La tanorexie, la dépendance … au soleil !

Mais oui, je le vois votre air stupéfié ; comment est-ce possible ? J’avoue que je ne me suis pas vraiment sentie concernée ; j’aime m’allonger au soleil mais la couleur de ma peau, que ce soit en hiver ou en été, ne m’a jamais vraiment préoccupé. Ce n’est que le petit bonus qui me récompense de n’avoir absolument rien fait pendant 3 heures. Mais je vous vois vous qui aimez la bronzette et prenais soin de faire le plein de vitamines D pour « préparer la peau à l'été » ... vous vous inquiétez. Et si c’était une addiction ? Moi je vous dis : pas de panique ! Selon les spécialistes en la matière – medecins, psychologue, tout ça tout ça (toujours pas moi) – ce n’est qu’un problème de véritable dépendance lorsque vous interrompez votre vie pour profiter des meilleurs créneaux d’exposition au soleil. Par exemple, ne plus honorez ses rendez-vous avec ses copines, ou plantez quelqu’un pour pouvoir faire bronzette.

Je ne peux m’empêcher de voir là une addiction complètement gratuite. Enfin ! Mais oui, remarquez : l’alcool, la drogue, le tabac, le soda (si c’est vraiment une addiction, puisque je vous le dis !) sont des addictions qui nécessitent tout de même un petit budget !

Je n’irais pas jusqu’à dire que je me laisserais bien tenter par la tanorexie pour alléger mes dépenses mais les addicts ont trouvé le moyen d’abuser de quelque chose sans que ça n’ai une conséquence directe sur leur porte-monnaie. Dans un pays où l’économie est (quand même) vraiment pas au meilleur de sa forme, c’est un luxe d’être accro à quelque chose. Bon après c’est vrai que les addicts au soleil ne sont satisfaits que quelques mois dans l’année, mais bon - ou alors faut pas habiter en France.

Dans une société où le pouvoir d’achat est au plus bas, la nouvelle tendance low-cost de boulimie, c’est la tanorexie !

- Brontë